Comme d’habitude, retour sur les activités culturelles du
mois écoulé…
Sur petit écran
Pas de film.
Sur grand écran
Venom. Let There Be Carnage d’Andy Serkis (2021)
C’est nul, mais ça m’a bien fait rire. J’adore le fait
qu’Eddie Brok se retrouve à "être deux dans sa tête": il
essaye d’agir dans notre monde, mais Venom est constamment là à lui dire de
manger des cerveaux. 🤣
Starship Troopers de Peter Verhoeven (1997)
Bon. J’étais préparée car j’ai écouté l’épisode de C’est
plus que de la SF sur ce film, mais ça a quand même été douloureux. J’ai même
vérifié l’heure car j’étais pressée de m’en aller. 🤣
C’est une critique – tout à fait pertinente au demeurant – du militarisme et,
je pense, du rêve américain au sens large à travers des personnages manquant
lourdement de finesse. Il faut le prendre au deuxième millième degré.
Mais même au millième degré, ce n’est pas palpitant. Citons néanmoins le fait
que ce film est remarquablement égalitaire: les femmes sont beaucoup plus
présentes qu’elles ne le sont généralement dans les films de guerre (disons 30
à 40 % de femmes), elles occupent tous les niveaux de la hiérarchie, les
effectifs militaires sont mixtes et tout le monde prend sa douche en même temps
sans faire de blague pornographique ou de commentaire sur les nichons de la
voisine. Et tout le monde s’en fout. C’est ça ce que je préfère, quand ce genre
de chose est présenté comme un état de fait dont tout le monde se fout. Les
femmes sont des soldates comme les autres et ça va de soi.
Mourir peut attendre de Cary Joji Fukunaga (2020)
Le dernier James Bond ne m’a pas énormément convaincue en
raison d’une histoire d’amour un peu mièvre et d’un méchant peu charismatique au
plan indifférent. L’ensemble m’a semblé longuet, preuve que je n’étais pas
happée par l’histoire, et reste ce que j’ai vu de moins convaincant chez ce
réalisateur. J’ai toutefois apprécié la nouvelle 007 – personnage totalement
dépossédé de son rôle au fur et à mesure du film, ce qui est extrêmement
dommage – et l’agente de la CIA présente à Cuba – dont la robe qui ne couvre
rien, après m’avoir fait fulminer, m’a bluffée dans un plan de bagarre vu d’en
haut que j’ai trouvé spectaculaire.
Moulin Rouge! de Baz Luhrmann (2001)
Depuis des années, j’ai une sympathie énorme pour Moulin
Rouge!, mais je dois dire que je me
demande maintenant si je l’avais déjà vu en entier avant cette séance, en fait. 😂
Il n'est pas impossible que ma sympathie se soit bâtie sur quelques chansons et des bouts de film
vus à la télé. Par chance, ce visionnage m'a prouvé que J'ADORE Moulin Rouge! 💖💖
Je le trouve totalement fou dans son parti pris, sa mise en scène, ses
personnages hauts en couleur. Je trouve les passages musicaux très réussis, ma
préférence allant à "Your Song" (évidemment!), "Come What May", "El Tango de
Roxane" et "The Show Must Go On". Je suis super heureuse de l’avoir vu sur grand
écran, j’ai vécu le film à fond avec un bonheur total. Et Nicole Kidman est
époustouflante!
Du côté des séries
The Witcher – saison 1 (2019)
J’ai terminé avec un immense plaisir cette série… euh… aussi exaltante qu'exaspérante? J’ai alterné entre le désarroi face à des éléments
techniques nullissimes (toutes les images de synthèse et LES LENTILLES, putain,
LES LENTILLES) et des trucs improbables (les mages qui se déplacent à pied et
en bateau en cas d’urgence alors qu’ils peuvent créer des portails, Yennefer
qui se balade tranquillou sur le champ de bataille qui se remplit et se vide
sans aucune cohérence…) et l’exaltation face à des personnages qui ont su me
happer (Geralt évidemment, Jaskier!!!, Calanthe!!!!) et à des
choix réussis (revoir les scènes du premier épisode dans le septième 💔
et terminer sur une question ❤❤). J’ai pris plein de notes pour me souvenir qui vit
dans quel royaume et comment s’enchaînent les évènements précisément et
j’attends la deuxième saison avec impatience. J’ai trop hâte de les retrouver
tous.
🖤🖤The girl in the woods will be with you always.🖤🖤
🖤🖤She is your destiny.🖤🖤
Et le reste
Étant donné que j'ai très peu lu ce mois-ci, la faute à un planning de travail prenant et à de nombreux bains de COVID de nombreuses activités sociales, je n'ai pas eu le temps de lire mon Cheval Magazine habituel en fin de mois (💔). J'ai lu uniquement Translittérature, la revue de l'Association des traducteurs littéraires de France. Un régal, comme d'habitude.