Chronique express!
Une histoire de zombie amoureux, il fallait tout de même y penser. Tout l'intérêt de Warm Bodies (Vivants dans sa première édition française) réside dans ce pitch original: adopter le point de vue du zombie et montrer qu'il ne s'agit en fait que d'un mec comme les autres. Qui pense (quoiqu'au ralenti) et vit sa vie (quoiqu'en pleine décomposition). Isaac Marion lui donne la parole, tout le roman étant raconté à la première personne (et au présent, ce qui colle bien avec les capacités intellectuelles limitées du narrateur), et c'est plutôt efficace. Bien entendu, l'existence de notre zombie va être bouleversée par la rencontre avec une jeune fille tout à fait vivante qu'il n'a guère envie de manger et qu'il va cacher dans son "habitation", un avion dans un aéroport à l'abandon, et avec laquelle il construit petit à petit une relation de confiance – alors même qu'il grignote en cachette les derniers lambeaux du cerveau de feu son petit ami et revit ainsi les souvenirs de celui-ci. Warm Bodies oscille entre un côté très amusant, par exemple quand R parle des discussions entre zombies (lol!), et des passages plus tristes, comme cette histoire de souvenirs que les zombies revivent en mangeant les cerveaux ou le chœur de voix de tous les gens que R a mangés qu'il entend lorsqu'il traverse le Stade. Il m'a semblé qu'il y a quelque chose d'un peu plus sombre que dans le film, qui est un peu plus porté sur le comique (dans mon souvenir tout du moins). Au final, la fin un peu bâclée a terni mon avis, ce n'était pas à la hauteur du reste du roman et ça m'empêche de le recommander chaudement; je dirai juste que c'était une lecture tout à fait charmante et un bon premier pas dans les histoires de zombies si, comme moi, vous ne vous êtes jamais penchés sur la question.
Allez donc voir ailleurs si ce zombie y est!
Il m'a pas laissé un souvenir impérissable celui-là, sauf l'histoire des stades reconvertis en forteresse, c'est sympa ça !
RépondreSupprimerPareil que Vert. C'est sympa et un peu original du fait du héros mais faut avouer que ça n'arrive pas à la cheville de In the flesh.
RépondreSupprimerMoi non plus, je garde peu de souvenirs hormis la trame principale. Par contre, la fin n'en porte même pas le nom. Oui, cela a été bâclé !
RépondreSupprimer@Vert:
RépondreSupprimerOui c'est pas mal comme idée!
@Tigger Lilly:
Je ne connais pas In the flesh. Tu recommandes?
@Acro:
Oui c'est dommage. On dirait qu'il a manqué de temps d'un coup!