Comme d'habitude, faisons le bilan culturel du mois écoulé. J'ai profité des vacances pour replonger dans l'univers Marvel et écouler des revues qui commençaient à s'accumuler.
Sur petit écran
Les Gardiens de la galaxie de David Gunn (2014)
Lorsqu’il est sorti au cinéma, j’ai tout simplement détesté
ce film. Bon. Au deuxième visionnage, il n’est quand même pas si
douloureux. C’est un film popcorn, quoi, et les personnages de Rocket, Drax et
Groot sont même sympathiques. Je trouve, néanmoins, que tout y est
poussif: l’humour, l’évolution des personnages, la naissance des liens
amicaux entre eux, les confidences de Gamora et Peter Quill, le déhanchement
sexy de Nebula et cet usage exaspérant de la musique pour montrer qu’on est
tellement cool parce qu’on écoute des morceaux vintage. Et puis,
quand on a la chance d’avoir Glenn Close au casting, on lui donne plus que trois
répliques, non? Bon. Mais ça se laisse regarder, quoi. Une seule scène
m’a touchée: l’union des vaisseaux des Nova Corps pour défendre Xandar. 😍
Les Gardiens de la galaxie. Vol. 2 de David Gunn (2017)
Ayant détesté le premier opus, j’avais fait l’impasse sur le
deuxième lors de sa sortie au cinéma. Au final, je l’ai préféré au premier.
Peter Quill, le personnage que je n’aime pas, est finalement peu présent;
il doit avoir une demi-heure de scènes vraiment à lui. Du coup, les autres
personnages sont plus mis en avant et travaillés, et Yundu, qui était parfaitement
oubliable dans le premier film, parvient même à devenir très attachant. On
passe aussi beaucoup de temps avec Rocket et Groot, et un peu moins avec Gamora
et Nebula, mais quand même. Par contre, je déteste l’intégralité des chansons,
ça ça ne s’est pas arrangé…
Avengers: Infinity War d’Anthony et Joe Russo (2018)
Ce film m'avait laissée assez indifférente au cinéma, la faute à
la mort de Loki au bout de cinq minutes (NO LOKI, NO MOVIE) et à un méchant que
je trouve complètement raté. Avec ce deuxième visionnage, je trouve que la
conclusion de dix années de films Marvel commence plutôt bien. Le film passe du
ton humoristique habituel à une vision plus sobre et se termine agréablement
mal. Il réussit, en outre, à trouver un équilibre très réussi entre la bonne
vingtaine de personnages importants qu’il réunit, chacun ayant un vrai rôle,
voire une scène dédiée et importante. Et puis T’Challa crie "WAKANDA
FOREVER" et ça ça vaut de l’or, mes amis, de l’or (on signe où pour s'engager dans l'armée du Wakanda?). Même Thanos m’a moins déplu. Je trouve toujours son plan
totalement merdique, mais au moins il en jette en tant que personnage
superpuissant, et sa relation avec Gamora est vachement plus compréhensible
quand on vient de voir ou revoir les deux Gardiens.
Avengers: End Game d’Anthony et Joe Russo (2019)
Après la
disparition de la moitié des êtres vivants de l’univers, une poignée
d’Avengers, dont les cinq membres d’origine du premier film, met tout en œuvre
pour remettre la main sur les Pierres de l’Infini, donnant vie à un voyage dans
le temps qui permet de retrouver, ne serait-ce qu’une minute, une multitude de
personnages des films passés. Dont Loki et Frida, que j’adore – et si le
premier est à peine visible, la deuxième a droit à une vraie scène qui lui rend
honneur. Puis c’est la bataille finale, que je trouve frustrante à cause du
décor sombre et enfumé (presque digne d’un film DC…) mais qui flatte néanmoins
la fibre épique qui sommeille en chacun de nous. Une conclusion satisfaisante, donc, ce que je n'avais pas pensé à l'époque. C’était la fin d’une ère Marvel, la fin d’une
décennie et, avec le recul, la fin du Monde d’Avant: l’année suivante,
une certaine épidémie allait mettre le cinéma à genoux, blockbusters compris…
Sur grand écran
Pas de cinéma ce mois-ci.
Du côté des séries
Je n'ai rien regardé, mais j'ai revécu la saison 6 de Downton Abbey par procuration car mon homme a replongé. 💛
Et le reste
J'ai lu les deux premiers numéros d'Epsiloon, la nouvelle revue scientifique fondée par d'anciens journalistes de Science & Vie. La maquette est agréable et le contenu est intéressant, mais j'y ai retrouvé ce que je reprochais auparavant à Science & Vie: un certain sensationnalisme dans les titres, un enthousiasme insensé dans les articles (on est toujours à la veille d'une révolution incroyable, par exemple) et une rédaction pas toujours d'une grande élégance. Dans le numéro 2, j'ai même trouvé que l'article sur la reforestation sentait l'anti-écologisme primaire, à croire qu'il y a un horrible complot des écolos pour nous faire planter des arbres et détruire la planète! J'ai quand même acheté le numéro 3, car j'ai besoin d'intégrer les sciences à ma routine et que la revue se lit plutôt rapidement, mais je ne suis pas convaincue.
J'ai également lu deux numéros de Livres Hebdo récupérés auprès de Vert pour garder un œil sur le monde de l'édition, et, en fin de mois, mon Cheval Magazine adoré (qui se dégrade au fil des années, en fait, mais passons...).