mardi 10 janvier 2012

Anonymous

Un billet rapide pour recommander chaudement le film Anonymous de Roland Emmerich avant qu'il ne disparaisse de la programmation de tous les cinémas de France et de Navarre, trop occupés à diffuser Intouchables et autres médiocrités légèretés dans la moitié de leurs salles.


Oui, Emmerich est synonyme de films absurdes à grand spectacle, comme Independance Day, Le jour d'après et 2012 -- et je dois reconnaître que je suis allée voir Anonymous avec une certaine perplexité, en me demandant si ce réalisateur saurait nous offrir un deuxième bon film, vingt ans après Stargate. Mais, ici, point de catastrophes naturelles ou d'explosions à tout va: nous accompagnons le comte d'Oxford, noble ruiné et poète clandestin, à partir du moment où il remet ses manuscrits à un auteur inconnu afin que celui-ci les fasse jouer au théâtre sous son propre nom. Ce jeune homme va cependant, à son tour, les confier à un de ses amis, un acteur nommé William Shakespeare...


Petit à petit, de flash-backs en flash-way-backs*, l'histoire du comte d'Oxford se met en place, depuis sa jeunesse à la cour d'Elizabeth jusqu'à ses "succès" anonymes, le tout sur fond d'intrigue politique.


La première demi-heure m'a donné des frissons de plaisir; et, même si le reste du film n'est plus tout à fait aussi exceptionnel et que certains éléments de l'intrigue sont quelque peu tirés par les cheveux, je suis conquise -- en plus, on passe quelques minutes avec Derek Jacobi tout au début et tout à la fin et c'est David Thewlis**, un des mes acteurs fétiches, qui joue William Cecil.


* Néologisme anglais créé par votre dévouée blogueuse à l'instant pour désigner un flash-back dans le flash-back.
** Acteur britannique qui a notamment joué le Roi Einon dans Coeur de Dragon, un chevalier dans Kingdom of Heaven, le professeur Lupin dans les Harry Potter et le mari d'Aung San Suu Kyi dans The Lady...

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