Aujourd'hui, bilan littéraire de l'année. Comme pour le bilan cinématographique, la liste est "dans le désordre" car il m'est tout à fait impossible d'établir un véritable Top Ten...
Le meilleur livre de l'année: Difficile à dire. Si on laisse de côté les relectures (notamment Le Seigneur des Anneaux, Entretien avec un Vampire, Le Mépris de Moravia et Légende de Gemmell), je dirais le septième Alatriste...
Le moins bon: Entre Trois jours chez ma mère de François Weyergans, Les demeurées et Les mains libres de Jeanne Benameur, La poursuite du bonheur de Douglas Kennedy, Le royaume des hiboux de Martin Hocke et Mémoire de mes putains tristes de Gabriel García Márquez mon cœur (ne) balance (pas)...
Le coup de cœur: L'Ombre du Vent de Carlos Ruiz Zafon, que j'ai déjà offert à quatre personnes, et Fondation d'Isaac Asimov.
Le plus gros: Sans surprises, Le Seigneur des Anneaux de Tolkien. Mon édition anglaise fait un peu plus de mille pages. D'ailleurs les 150 premières pages prennent la fuite une par une, c'est assez rageant...
Le plus court: Vie et opinions philosophiques d'un chat d'Hippolyte Taine, chroniqué ici.
La meilleure surprise: Un été sans les hommes de Siri Hustvedt. Livre prêté par ma belle-mère (et que je regardais donc d'un œil soupçonneux malgré la critique positive que j'en avais lue sur le blog de Cachou). Lecture prenante et très sympa. Une pensée émue pour les retraitées qui parlent des personnages de Persuasion de Jane Austen comme s'il s'agissait d'amis de longue date; je ne suis toujours pas une amatrice de Jane Austen, mais je me suis retrouvée dans cette manière de considérer des personnages fictifs comme une réalité.
La plus grosse déception: Fahrenheit 451 de Ray Bradburry. Je n'ai pas du tout accroché ce livre culte, ni du point de vue de l'écriture ni de celui de l'intrigue. Et Le repaire du Ver blanc de Bram Stoker, dont j'ai déjà parlé ici et qui m'a laissée de marbre.
Le plus triste/émouvant: La dernière licorne de Peter S. Beagle. Ce livre pour enfants engendre la même mélancolie que le dessin animé des années quatre-vingt.
Le plus exaltant: Certainement Le Docteur Pascal de Zola, qui m'a rendu hystérique pendant quelques dizaines de pages, lorsque Pascal parle de tous les membres de la grande famille des Rougon-Macquart.
Le plus horrible: Certainement La débâcle de Zola, à cause des descriptions de combat et de la souffrance des chevaux...
Le plus musical: The Long Hard Road Out of Hell de Marilyn Manson et Iron Maiden - L'épopée des Killers de Mick Wall. :)
Le plus aventureux: Impossible de départager entre les trois tomes des aventures du Capitaine Alatriste que j'ai lus cette année et The Right Hand of Doom & Other Tales of Solomon Kane de Howard, qui m'a rendue zinzin de Solomon Kane.
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