Chronique express!
Le jeune Arturo a passé toute sa vie sur l'île de Procida, dans le golfe de Naples. Sa mère est morte en le mettant au monde et son père passe le plus clair de son temps sur le continent, dans des voyages qu'Arturo imagine aventureux et merveilleux. Son enfance s'est donc déroulée dans une solitude presque complète, avec la chienne Immacolatella pour seule confidente. Mais l'adolescence et ses déboires arrivent à peu près au même moment que Nunziata, la jeune nouvelle épouse de son père... Roman psychologique (au bon sens du terme) et subtil, L'Île d'Arturo décrit le désarroi d'un adolescent confronté aux soucis de son âge sans personne pour le guider. On a rarement vu un ado plus borné que celui-ci, mais on ne peut s'empêcher de partager son ressenti et sa recherche permanente d'une forme de relation fusionnelle, d'amour "absolu" qui lui donnerait une place et une raison d'être. Au final, il ne se passe pas grand-chose au long de ces trois cent cinquante et quelques pages, mais elles constituent un beau moment de lecture qu'on n'est pas près d'oublier.
Prix Strega 1957.
Prix Strega 1957.
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