Mon avis sur le chapitre final de Resident Evil étant devenu bien trop long pour la gamelle du mois, je lui accorde un billet dédié!
"My name is Alice and this is my story. The end of my story."
Du bon et du moins bon pour un film que j'attendais avec impatience, vu que j'avais adoré le cinquième épisode des aventures d'Alice contre les zombies. Soulignons d'emblée ce qui ne va pas dans ce film: au-delà des habituels problèmes de cohérence des films d'action américains (nombre de combattants fluctuant, soudaine
absence de zombies dans un endroit qui en grouillait une seconde
auparavant...), il y a un vrai problème dans la manière de
filmer. Les combats sont super saccadés et illisibles à cause de mouvements de caméra très soudains et d'un découpage bien trop
rapide. Impossible de suivre les coups et surtout de voir les zombies
et autres créatures dragonesques et tentaculaires tombées du ciel. C'est
bien dommage et très frustrant pour un film qui pourrait pourtant,
visuellement, en jeter. J'imagine que ça permet de réaliser des
économies en images de synthèse... Mais le spectateur se sent floué, il n'y a pas d'autre mot.
Ce qui est bien, évidemment, c'est la recette Resident Evil habituelle – ou tout du moins celle des opus 4 à 6, vu que je n'ai pas vu les trois premiers films – : une fille qui dégomme des zombies à tour de bras, je kiffe et j'en redemande. J'adore cette guerrière super résolue et impitoyable, c'est vraiment le genre de personnage que j'aurais aimé écrire, et j'adore, en l'espèce, que le film accorde des rôles secondaires tout aussi "badass" à d'autres femmes. Les hommes, pour une fois, se cantonnent à des rôles de méchants pas très charismatiques ou de guerriers interchangeables et banalement virils qui ne servent [divulgâcheur] qu'à mourir
en route pour montrer que l'aventure est vraiment dangereuse [fin du
divulgâcheur]. Et que dire de la "trinity of bitches", qui m'a bien fait rire et qui m'a semblée bien symbolique? La petite fille, la femme et la vieille à l'article de la mort: c'est tellement universel que j'ai pensé qu'Anderson ne peut pas ne pas avoir fait exprès. Et quand Alice [divulgâcheur] fait face, seule, à la horde qui s'effondre à ses pieds, [fin du divulgâcheur], j'y ai vu une vraie déesse de la guerre (oui oui, rien que ça, je vais voir Resident Evil et je m'exclame dans ma tête: "haaaa mais c'est une déesse de la guerre!!!").
Notons que si Mila Jovovich a quelques plans nichons (et qu'on peut s'interroger sur le choix d'une combattante de l'acabit d'Alice de régulièrement porter des débardeurs plutôt que des hauts plus susceptibles de la protéger des chocs et des coups), ils ne sont pas particulièrement rageants parce que même les seins de son personnage sont virils, HAHA. Vous y croyez ou vous y croyez pas. Trois jours après Passengers, je me suis dit que Jennifer Lawrence pouvait prendre note...
J'espère quand même un peu qu'il y aura un septième film, mais surtout il faut tellement que je voie les trois premiers pour découvrir les débuts de la saga au cinéma!