dimanche 29 janvier 2017

Resident Evil: The Final Chapter (2016)

Mon avis sur le chapitre final de Resident Evil étant devenu bien trop long pour la gamelle du mois, je lui accorde un billet dédié!


"My name is Alice and this is my story. The end of my story."

Du bon et du moins bon pour un film que j'attendais avec impatience, vu que j'avais adoré le cinquième épisode des aventures d'Alice contre les zombies. Soulignons d'emblée ce qui ne va pas dans ce film: au-delà des habituels problèmes de cohérence des films d'action américains (nombre de combattants fluctuant, soudaine absence de zombies dans un endroit qui en grouillait une seconde auparavant...), il y a un vrai problème dans la manière de filmer. Les combats sont super saccadés et illisibles à cause de mouvements de caméra très soudains et d'un découpage bien trop rapide. Impossible de suivre les coups et surtout de voir les zombies et autres créatures dragonesques et tentaculaires tombées du ciel. C'est bien dommage et très frustrant pour un film qui pourrait pourtant, visuellement, en jeter. J'imagine que ça permet de réaliser des économies en images de synthèse... Mais le spectateur se sent floué, il n'y a pas d'autre mot.


Ce qui est bien, évidemment, c'est la recette Resident Evil habituelle – ou tout du moins celle des opus 4 à 6, vu que je n'ai pas vu les trois premiers films – : une fille qui dégomme des zombies à tour de bras, je kiffe et j'en redemande. J'adore cette guerrière super résolue et impitoyable, c'est vraiment le genre de personnage que j'aurais aimé écrire, et j'adore, en l'espèce, que le film accorde des rôles secondaires tout aussi "badass" à d'autres femmes. Les hommes, pour une fois, se cantonnent à des rôles de méchants pas très charismatiques ou de guerriers interchangeables et banalement virils qui ne servent [divulgâcheur] qu'à mourir en route pour montrer que l'aventure est vraiment dangereuse [fin du divulgâcheur]. Et que dire de la "trinity of bitches", qui m'a bien fait rire et qui m'a semblée bien symbolique? La petite fille, la femme et la vieille à l'article de la mort: c'est tellement universel que j'ai pensé qu'Anderson ne peut pas ne pas avoir fait exprès. Et quand Alice [divulgâcheur] fait face, seule, à la horde qui s'effondre à ses pieds, [fin du divulgâcheur], j'y ai vu une vraie déesse de la guerre (oui oui, rien que ça, je vais voir Resident Evil et je m'exclame dans ma tête: "haaaa mais c'est une déesse de la guerre!!!").


Notons que si Mila Jovovich a quelques plans nichons (et qu'on peut s'interroger sur le choix d'une combattante de l'acabit d'Alice de régulièrement porter des débardeurs plutôt que des hauts plus susceptibles de la protéger des chocs et des coups), ils ne sont pas particulièrement rageants parce que même les seins de son personnage sont virils, HAHA. Vous y croyez ou vous y croyez pas. Trois jours après Passengers, je me suis dit que Jennifer Lawrence pouvait prendre note...

J'espère quand même un peu qu'il y aura un septième film, mais surtout il faut tellement que je voie les trois premiers pour découvrir les débuts de la saga au cinéma!

6 commentaires:

  1. Pas trop ma came Resident Evil mais c'est bien que ce soit une femme qui soit aux commandes, c'est vrai que ça change ^^

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    1. Ha bah grave :D J'attends Underworld 5 ou 6 maintenant... :)

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  2. Gropitou est fan, moi j'ai lâché la série après le premier car les chiens zombis (ou je ne sais quoi) m'ont fait faire des cauchemars!

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    1. Tu as bien fait, ils sont de retour au moins dans le 4 (je crois!) et le 6 :D Mais comme on ne voit pas grand-chose, ils ne font pas bien peur... C'est vraiment trop bête, ces créatures écorchées ont un vrai potentiel.

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  3. Nan mais c'est normal le débardeur, chez les femmes moins ça couvre de peau, mieux ça protège (du moins dans le monde imaginaire des concepts de jeux vidéos et de films).
    Une fois j'ai lu un article sur les armures des femmes dans les films de fantasy qui expliquait à quel point le côté esthétique les rendait inefficaces dans la réalité, c'était drôle ^^.
    (je dérive un peu mais je pense que je regarderais jamais cette série, même si je respecte le principe du premier rôle féminin, c'est bien ça !)

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    1. Ouiiii, les armures des femmes en fantasy c'est toujours spectaculaire!!! Le grand patron pour ça c'est Luis Royo.... :p :p
      Notons qu'au moins Mila Jovovich porte des pantalons et des bottes plates, il n'y a que le débardeur qui cloche. :p

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