mardi 13 janvier 2015

Bilan 2014 - Cinéma

Maintenant que tous les billets de 2014 sont en ligne, place à la tradition: voilà le sympathique bilan de l'année écoulée!

Comme en janvier dernier, j'ai à déplorer cette année un sacré manque de temps et de motivation qui a mis à mal ma fréquentation des salles obscures. Avec "seulement" 75 séances à mon actif, je suis bien loin de mon rythme de 2011 et 2012.

Je trouve cela très dommage, car j'aime toujours autant le cinéma et la manière unique de vivre les films qu'on y voit. Mais ce manque de temps est dû à de très bonnes choses, comme une vie professionnelle décidément plus épanouissante et une vie équestre modeste mais merveilleuse du fait qu'elle existe (yeah!), et, comme je l'ai déjà dit, on ne peut pas tout avoir. En outre, la programmation très fade et franco-française de ces derniers mois fait que j'ai peu de regrets d'être si peu allée au cinéma au quatrième trimestre.

Ceci étant dit, place aux films qui m'ont vraiment marquée!

S'il ne devait en rester qu'un: Only lovers left alive de Jim Jarmusch. Un film de vampires juste parfait avec Tom Hiddleston et Tilda Swinton au top. Le seul à rivaliser avec Entretien avec un vampire...


S'il ne devait en rester que deux: Ajoutons Fury de David Ayer. Déjà, Brad Pitt, Logan Lerman et Shia LaBeouf réunis, c'était la fête; mais en plus ce film de guerre est très bien fichu, très dur et pas bête du tout. Je n'en attendais pas grand-chose à part de baver sur les acteurs et il m'a bien surprise. Il confirme par ailleurs que Brad Pitt fait des choix audacieux; c'est décidément quelqu'un que j'apprécie beaucoup.


Et s'il ne devait en rester que trois...: Ajoutons La Vie rêvée de Walter Mitty de et avec Ben Stiller, un film qui vend du rêve et qui m'a beaucoup parlé. L'éternelle histoire du gars à la vie insatisfaisante qui arrive à un moment donné à "trouver son courage", un thème qui fait toujours mouche avec moi.


Dans le registre émotion: Dans l'ombre de Mary de John Lee Hancock. Un film qui m'a tiré des larmes mais aussi fait sourire.

Dans un registre plus dur: Philomena. Pour la prestation de Judy Dench. Pour la scène du début qui m'a vraiment mis mal à l'aise.

La prestation d'acteurs la plus bluffante: Diplomatie. Le face à face entre Niels Arestrup et André Dussolier était vraiment très bon.


La pépite: Minuscule, la vallée des fourmis perdues. Un dessin animé vraiment bien fait, drôle et émouvant, avec des trouvailles brillantes comme l'utilisation de cachets d'aspirine pendant un siège. L'impression qu'il existe une réelle créativité en dehors des grosses sorties très formatées.

Le film de groupie: Edge of tomorrow. Et oui, on ne se refait pas, depuis quelques années je suis juste méga fan de Tom Cruise et ce film a confirmé mon adoration. Avec un peu de comique pour que le spectateur ne s'ennuie pas et un personnage féminin super fort, une rareté au cinéma, campé par Emily Blunt, c'est vraiment un film d'action très bien fichu.


Les documentaires: Caricaturistes - Les fantassins de la démocratie, un beau docu sur cinq ou six caricaturistes qui risquent leur vie pour publier leurs dessins dans des pays où la chose n'est pas la bienvenue. Maintenant que tout le monde est Charlie, le film est probablement promis à un bel avenir, mais pour votre info nous étions trois dans la salle quand l'Homme et moi l'avons vu en juin. Et Deepsea Challenge, le reportage sur la plongée de James Cameron au fond de la fosse des Mariannes. Une belle expédition qui a confirmé, malgré une mise en scène assez émotive bien américaine, l'estime que je porte à cet homme qui multiplie les casquettes.

Le film d'action bien bourrin: John Wick. Halàlà Keanu Reeves qui butte du méchant à tour de bras, c'était génial.


Le film qui n'était ni français ni américain ou britannique: Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire. Un bon moment de loufoquerie comme le livre, un poil trop long comme le livre.

Les plaisir coupables: Godzilla et Transformers 4. Tellement d'incohérences et d'absurdités qu'on ne sait plus où donner de la tête, certes. Mais je continue de trépigner d'exaltation quand je vois des reptiles ou des robots géants. Alors des robots-dinosaures géants, vous imaginez.........


Les films culte: Les incorruptibles, Sueurs froides, La Belle et la Bête, Le Guépard, The Big Lebowski, La leçon de piano, Les parapluies de Cherbourg, Sur la route de Madison, Les dents de la mer, Ben Hur, Le bon, la brute et le truand, Psychose et Edward aux mains d'argent. J'apprécie vraiment d'avoir la possibilité de voir ou revoir sur grand écran tous ces films qui ont fait l'histoire du cinéma. Vous pouvez retrouver toutes les chroniques dans la catégorie Ciné.

Et d'autres, moins marquants mais qui m'ont fait passer un bon moment ou m'ont apporté quelque chose: Quai d'Orsay, La Reine des neiges, Le loup de Wall Street, Un été à Osage County, Monuments Men (à cause de la scène de la douche, si triste...), Pompéi et 47 Ronin (oui oui! Des films décérébrants avec des guerriers!), Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu, Jimmy's Hall et Balade entre les tombes.

Mais cette année 2014 restera pour moi l'année d'Eva Green.

Jusque là, mes rares rencontres avec cette actrice m'avaient laissée de marbre: si j'avais aimé Casino Royale, je n'avais pas vraiment prêté attention à son rôle; et Dark Shadows m'était un peu sorti par les trous de nez. Mais son Artemisia dans 300: La naissance d'un empire m'a vraiment marquée. Déjà parce que les personnages féminins pertinents sont rares au cinéma et encore plus rares dans le "genre"; et ensuite parce qu'elle avait un charisme assez incroyable.


Et ensuite, en juillet-août, il y a eu Penny Dreadful. Si cette série ne s'est pas révélée aussi flippante que je l'avais cru quand j'avais entendu l'Homme la regarder, et que j'ai "désapprouvé" certains éléments (comme le look des vampires), c'est néanmoins la série la plus proche de mon univers mental personnel que j'aie jamais vue et elle tient en grande partie sur une Eva Green ensorcelante et délicieusement inquiétante.


Sont ensuite passés par là le western The Salvation et Sin City 2 (avec quelques réserves tout de même) et voilà que je suis une inconditionnelle de la dame! :)

Mise à jour du 14 janvier:
Honte sur moi! J'avais oublié le "what the fuck movie" de l'année: Detective Dee 2!!!!! HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA!!!!

17 commentaires:

  1. Jimmy's Hall !! J'ai adoré !! Sinon j'ai loupé pas mal des films qui t'ont marquée... Je suis verte parce que je voulais les voir justement !

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    1. Trop dommage :( Mais ça peut faire des idées de cadeaux :)

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  2. Only lovers left alive ♥ Par contre 47 ronin aurait fait partie de mon flop si j'en avait fait un :D
    Très chouette top !

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    1. HAHAHAHAHAHA j'en étais sûre!! XD Non mais moi s'il y a une épée quelque part je kiffe, je suis irrécupérable.

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    2. Avec Keanu Reeves en plus, pfiou! Comment résister!

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    3. Tsss ... Tu sais tu peux aussi revoir Point Break, ça marche aussi. Et c'est meilleur.

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    4. Mon Homme a le DVD je crois XD

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  3. J'en ai pas beaucoup que j'ai vu dans ton top, mais j'ai pas fait des millions de ciné non plus... je plussoie pour Philomena et Only lovers left alive !
    Sinon pour Eva Green c'est Perfect Sense qui m'a fait changé d'avis pour ma part.

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    1. Vois-le, il est superbe ce film. Dans mon top de 2012. Je l'ai chroniqué, mais lis la chronique après l'avoir vu, j'en dis un peu trop : http://ledragongalactique.blogspot.fr/2012/04/perfect-sense-david-mackenzie.html

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    2. Ho ho ok. Je ronge mon frein alors.

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  4. Eva Green est capable du meilleur (Perfect Sense) comme du pire (la scène de possession dans "Penny dreadful", vraiment ratée), mais on ne peut pas lui enlever son charisme complètement fous (aaaah, ces yeux !).

    Il faut absolument que je vois "Walter Mitty".

    Et joli top, assez varié pour le coup, une belle année cinématographique !

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    1. Noooon Lorkan c'est quelle possession de Penny Dreadful que tu as trouvée râtée?? (Comme ça lui arrive plutôt souvent...) Moi elle m'a trop fait flipper à chaque fois, le plus flippant étant le changement de voix et de ton, et le basculement imperceptible entre la normalité et le "mal"...
      Sa manière de demander "Did you name a mountain after me, father?" m'a poursuivie pendant des jours...
      Oui oui Walter Mitty vaut le détour, c'est un film qui donne envie de vivre et d'y croire!

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    2. Je crois que c'est la scène assez longue de l'épisode 2, ça m'a carrément sorti de l'épisode tellement j'ai trouvé ça lourd et vraiment surjoué... Mais ce n'est peut-être pas du seul fait d'Eva Green, il y a aussi un réalisateur censé diriger les acteurs...

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    3. Ha oui je vois, moi je l'ai trouvée très flippante, mais il est vrai que son visage est très marqué si je puis dire, et que le crescendo va loin.

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  5. Hey c'est impressionnant :) Surtout si salles obscures veut dire cinéma (cela pourrait aussi dire "salon de moi"). Je sors mes tablettes pour noter. Ouf, j'en ai vu un au moins dans ce top 3 :) (celui de Ben Stiller). Ah moi j'ai justement apprécié Tom Cruise dans ce film, car il joue énormément avec son image (de mec très sérieux à l'égo un peu trop développé à mon goût). Je connaissais les courts-métrages de Minuscule :) Je me suis tentée à Godzilla, mais mon +1 s'est endormi en moins de 20 minutes (à la base, c'est lui qui a choisi le film).
    Concernant Eva Green, je suis d'accord sur le fait qu'elle révèle tout son potentiel grâce à la série TV.

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    1. Oui c'est bien le cinéma! :) Jusqu'à maintenant je ne parlais pas des films en DVD (sauf exception), et c'est en partie pour remédier à ça que j'ai cette idée de gamelle mensuelle.
      J'aime bien le fait que Tom Cruise ne se prenne pas tant au sérieux que ça et veuille bien jouer ce perso pas très héroïque à la base! :)
      Bon, Godzilla, c'était mitigé franchement, j'ai aimé le monstre, mais bon il y a vraiment des énormités... Mais bon il y a un monstre...

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