Ce mois de juin a extrêmement bien commencé, puisque j’ai eu la chance de faire le marathon Jurassic World au cinéma: les deux premiers films dans l’après-midi, puis le troisième opus en avant-première le soir. Une journée épuisante pour les yeux, mais mémorable.
Sur petit écran
Jurassic World: Fallen Kingdom de J. A. Bayona (2018)
Mon copain a regardé le deuxième Jurassic World lorsqu’il
est passé sur je ne sais quelle chaîne. Alors, fatalement, je suis restée là,
devant la télé, à regarder aussi. Mais comme j’avais vu le film au cinéma la
veille, je vous en parle dans la rubrique suivante. 😊
Peter Pan de Clyde Geronimi, Wilfred Jackson et Hamilton Luske (1953)
Bien que Peter Pan ne soit pas mon Disney préféré, et de loin, je lui reconnais une sympathie indéniable et de belles réussites musicales. Sur ce point, je trouve que les Disney classiques réussissaient très bien à marier image et son pour donner plus d'émotion et une dimension supplémentaire aux personnages et à l'histoire. Et le crocodile, mesdames et messieurs. Le crocodile. 👌👌 Voir aussi mon avis d'il y a trois ans.
Sur grand écran
Jurassic World de Colin Trevorow (2015)
Quelle joie de revoir ce film au cinéma 😍
Il ne joue pas dans la même cour que Jurassic Park, évidemment, mais plus je le
vois et plus je l’apprécie. Il assume totalement le côté
hommage-filiation-grossissement et joue dessus, avec des personnages qui évoquent
directement le fait qu’il faut aller toujours plus loin pour entretenir
l’intérêt du public. C’est un peu comme quand Spielberg filmait le
merchandising de Jurassic Park dans Jurassic Park, vous voyez. Et
j’ai été étonnée de voir qu’il s’agit un peu plus du film de Claire que de
celui d’Owen; elle est présentée la première et est souvent plus présente que
lui à l’écran. Et c’est elle qui a la plus belle scène du film, quand elle va
chercher "plus de dents" pour lutter contre l’Indominus rex. Et
cette scène quand Blue charge. 🤩 Holàlàlàlà!!!!!
Vous pouvez retrouver mes avis précédents en utilisant le tag Histoires de dinosaures.
Jurassic World: Fallen Kingdom de J. A. Bayona (2018)
Je n’avais vu le deuxième film qu’une fois, lors de sa sortie, et j’en gardais un bon souvenir. J’y ai retrouvé les éléments que j’avais trouvés étonnamment sombres pour une franchise destinée en grande partie à des enfants: le premier meurtre de toute la saga (des morts, il y en a eu, évidemment; mais, jusqu’à maintenant, jamais un humain n’en avait tué un autre); une révélation bouleversante et macabre destinée à une enfant (le merdeux de service qui balance à Maisy qu’elle est en réalité le clone de sa mère); et une scène dans laquelle le dinosaure est clairement le monstre caché dans le placard, que je trouve inquiétante même à trente ans passés (la main de l’Indoraptor qui se tend sur le lit de Maisy). J’apprécie aussi le fait qu’on voie pour la première fois les dérives clandestines de l’existence des dinosaures, avec cette vente aux enchères où les rois du pétrole et du trafic d’armes sortent des millions pour acheter le dinosaure qui leur fait envie. J’aime beaucoup les deux personnages secondaires qui travaillent avec Claire, la vétérinaire et l’informaticien; c’est comme si les millenials étaient enfin arrivés dans Jurassic World! Ils ne sont pas très présents, mais c’est chouette qu’ils existent. La scène de la prise de sang est très drôle et la fin est géniale, avec nos chers dinosaures qui partent à la conquête du monde. 😍 Et ici aussi, c’est plus le film de Claire que celui d’Owen; elle lance le film et l’intrigue et est chargée de la Décision Importante à la fin.
La seule chose qui m’a vraiment fait hurler, au-delà des énormités habituelles des films d’action (qui ne me font plus hurler depuis longtemps 😂), c’est la taille variable des cages. Un animal à l’étroit dans sa cage semble soudain capable de courir en tout sens, c’est absurde.
Jurassic World: Dominion de Colin Trevorow (2022)
Et enfin, le clou du spectacle, le film tant attendu, le
film du monde d’après…
**Roulement de tambours**
Je dois vous dire franchement que le problème d’enchaîner
les trois films, c’est qu’on voit les répétitions, à tel point que le
tyrannosaure qui se bat dans l'obscurité en devient lassant. 🙄
Le film a également un problème de rythme. Il y a pas mal de personnages, ils
sont séparés en petits groupes et CHAQUE groupe doit avoir son combat contre
une espèce carnivore différente avant de retrouver les autres. Et Claire et
Owen ont aussi une course poursuite un peu nulle à Malte… Et le méchant est
parfaitement insipide.
Du côté du bon, il y a toutefois pas mal d’éléments aussi.
D’abord, deux scènes sympathiques avec des herbivores au début, où on a
réellement le temps de les voir, et qui servent d’introduction, avec un
reportage télévisé et une scène avec Claire en mode L214, pour montrer ce que le monde est devenu depuis qu’il est
peuplé d’espèces disparues. La partie à Malte, bien qu’elle ne m’ait pas emballée,
montre comment la clandestinité et les trafics se sont emparés de cette nouvelle
société.
Du côté des personnages, c’est assez jouissif, puisqu’on en
retrouve énormément. Maisy, la petite fille du deuxième film, est devenue une
ado et est importante pour l’intrigue. La véto et l’informaticien du deuxième opus
apparaissent au début, ce qui est très chouette. Et surtout, on retrouve Ellie
Sattler, Alan Grant et Ian Malcolm. Les deux premiers ont une très belle
alchimie, ça faut chaud au cœur, et le troisième est fidèle à lui-même. Côté
dinosaures, on a une belle palette, et quelques-uns ont des plumes!!! Je répète:
quelques-uns ont des plumes!! Il était temps!!
Comme pour les deux premiers, c’est Claire qui lance le
film, et non Owen… 😉
Ajout après le deuxième visionnage: j’ai beaucoup plus
apprécié le film la deuxième fois. Je n’y ai vu aucun problème de rythme et
j’ai même apprécié la partie à Malte. Je pense que j’étais au bout de ma vie
après avoir déjà passé cinq heures et demi dans le noir. 😅 Je signale aussi qu'il y a une vraie féminisation, avec pas moins de quatre femmes dans le groupe de personnages principaux, plus une méchante (assez insipide, elle aussi, mais quand même moins que le grand méchant).
Top Gun: Maverick de Joseph Kozinski (2022)
Un film sympathique, qui m’a beaucoup plus plu que le
premier (que j’ai, disons-le en sa défense, probablement découvert vingt ans trop tard pour l’apprécier). Je pense qu’il y a beaucoup de fan service qui m’a
échappé et j’ai toujours du mal à suivre les manœuvres aériennes lors des plans
rapprochés; comme les personnages ont un casque, je ne reconnais pas leurs
visages et leurs voix et je ne comprends pas bien qui fait quoi. Côté
féminisation, ça laisse à désirer. Mais c’est un film d’action sympathique, qui
a le mérite de montrer combien le métier de pilote est physique et qui sait
trouver une certaine tension lors du début de la Mission Impossible.
(D’ailleurs, j’ai trouvé qu’il y avait une certaine confusion avec la franchise Mission
Impossible, pas vous? 🤣) Et il y a une histoire d’amour entre deux
quinquagénaires; c’est assez rare pour être souligné. Et puis Tom Cruise fait
de la moto, Tom Cruise fait de l’avion, Tom Cruise fait du bateau, alors tout
va bien.
(M’enfin, le seul qui me fait kiffer les avions de chasse,
c’est Michael Bay, vous y croyez? 🙈)
Du côté des séries
Rien.
Et le reste
J’ai lu Il Venerdì, la revue que le journal italien Repubblica
publie le vendredi, qu’un copain italien m’a ramené en même temps que le quotidien
du 15 avril dernier (lu le mois dernier). Les pages culturelles m’ont semblé d’un nombrilisme
stupéfiant, mais j’ai apprécié ma lecture dans l’ensemble et j’ai trouvé la
revue mieux rédigée que le quotidien. Dommage qu’il y ait énormément de
rubriques très courtes; je trouve qu’une revue a plus vocation à
approfondir un sujet sur plusieurs pages qu’à cumuler les articles d’une
demi-page chacun.
Je continue de me demander comment je pouvais lire la presse
régulièrement quand j’étais jeune. C’est devenu un tel parcours du combattant,
maintenant. 😅
Ce billet sortant fin juin car je n’ai aucune chronique de
prête, je n’ai pas encore terminé le Cheval Magazine de juin au moment de sa
publication. Réussirai-je à le lire d’ici le 30, c’est-à-dire demain? J’en
doute. Rendez-vous dans un mois pour savoir s’il aurait dû figurer ici ou sera
à sa place dans la gamelle de juillet. 😄